• Poésie sur l'eau

     

    En cours de Français nous avons étudié plusieurs poèmes tous en rapport avec l'eau

    ex: Le bateau ivre d'Arthur Rimbaud :

     

    Youtube

    Ophélie d'Arthur Rimbaud :

     

    Ophélie - Rimbaud

    Peinture de Ophélie par Alexandre Cabanel, 1883

    Brise marine de Mallarmé :

    turner

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    main tenant - Canalblog

     

    Et bien sûr beaucoup d'autres poèmes !!

    Ensuite, nous avons dû trouver les mots, en rapport avec l'eau, cachés dans les poèmes. Après avoir longuement travaillé sur ces poèmes le professeur nous a demandé de choisir 10 à 15 mots (ex: glaçon, banquise, brise, flocon, neige...).

    Avec tous ses mots nous devions composer notre propre texte et la classe nous notait. Tout ceux ayant présenter leur texte on eu une très bonne note allant de 18 à 20 !!

    Nous allons vous proposer quelques poèmes écrit par les élèves :

     

    Le temps d'une larme

    Une pluie de larmes me submerge. Une vague de tristesse m'emporte dans les profondeurs de la mer et ton regard me hante. Tes yeux brillants me fixent et suivent mon chemin et pourtant tu n'est pas là. Pourquoi est-tu parti, pourquoi t'être plongé dans ce profond sommeil nommé mort ? Ton cœur s'est arrêté mais je te sens quand même auprès de moi. A chaque fois qu'il pleut et qu'une goutte roule sur ma joue je me dis que tu m'envoies un baiser. On aura beau me dire que tu es aux cieux mes idées vaporeuses de te revoir ne cesseront pas.

    Loureiro Eva, 5°E

     

    Evrard Maxine et Loureiro Eva


    votre commentaire
  • Arthur RIMBAUD   (1854-1891) Une oeuvre représentant le poète Arthur Rimbaud au musée Rimbaud à Charleville-Mézières. Le monde.fr

    Le bateau ivre

    Comme je descendais des Fleuves impassibles,
    Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
    Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
    Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

    J'étais insoucieux de tous les équipages,
    Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
    Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
    Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

    Dans les clapotements furieux des marées,
    Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
    Je courus ! Et les Péninsules démarrées
    N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

    La tempête a béni mes éveils maritimes.
    Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
    Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
    Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

    Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
    L'eau verte pénétra ma coque de sapin
    Et des taches de vins bleus et des vomissures
    Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

    Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
    De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
    Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
    Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

    Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
    Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
    Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
    Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

    Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
    Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
    L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
    Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

    J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
    Illuminant de longs figements violets,
    Pareils à des acteurs de drames très antiques
    Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

    J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
    Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
    La circulation des sèves inouïes,
    Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

    J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
    Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
    Sans songer que les pieds lumineux des Maries
    Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

    J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
    Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
    D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
    Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

    J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
    Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
    Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
    Et les lointains vers les gouffres cataractant !

    Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
    Échouages hideux au fond des golfes bruns
    Où les serpents géants dévorés des punaises
    Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

    J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
    Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
    - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
    Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

    Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
    La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
    Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
    Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

    Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
    Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
    Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
    Des noyés descendaient dormir, à reculons !

    Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
    Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
    Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
    N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

    Libre, fumant, monté de brumes violettes,
    Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
    Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
    Des lichens de soleil et des morves d'azur ;
     

    Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
    Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
    Fileur éternel des immobilités bleues,
    Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

    J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
    Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
    - Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
    Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

    Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
    Toute lune est atroce et tout soleil amer :
    L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
    Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

    Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
    Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
    Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
    Un bateau frêle comme un papillon de mai.

    Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
    Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
    Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
    Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

     

     Explications:

    En français nous avons étudié ce poème en classe il fallait retrouver tous les mots en rapport avec l'eau.

     

     

    Jules Dubost   Tchalise Farabet 


    2 commentaires
  •  

     

     

    En Français, nous avons étudié plusieurs poèmes sur l'eau notamment Ophélie de Arthur Rimbaud:

    Ce poème parle de l'eau sous sa forme liquide:

    Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
    La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
    Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
    - On entend dans les bois lointains des hallalis.

    Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
    Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir
    Voici plus de mille ans que sa douce folie
    Murmure sa romance à la brise du soir

    Le vent baise ses seins et déploie en corolle
    Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
    Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
    Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

    Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
    Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
    Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
    - Un chant mystérieux tombe des astres d'or 

    Résultat de recherche d'images pour "arthur rimbaud peinture" 

                                         larousse.fr                                    lilwenna.over-blog.com

     

    Ensuite, nous avons cherché dans le texte des mots en rapport avec notre thème d'EPI: l'eau.

    Ces mots là sont en gras dans le texte.

    Pour finir, nous avons choisi 10 à 15 mots parmi ceux de tous les textes étudiés pour ensuite créer nous même notre propre poème sur l'eau .

    Lynn Haton &  Lina Larue

     

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique